Le grand retour du monoski pour vos vacances à la neige

Le monoski fait son grand retour

Il avait disparu des radars depuis la fin des années 80. Supplanté par la déferlante snowboard, enseveli sous l’avalanche de nouvelles disciplines. Avec lui une certaine philosophie de la glisse s’en était allée. La fin du fin du fin du fun et des looks fluo arborés par de drôles de zozos godillant joyeusement les pieds enserrés sur leur « grosse pelle à tarte ». L’analogie avec la pâtisserie n’a d’ailleurs rien d’incongrue tant l’engin n’avait pas son pareil pour fouetter la poudreuse des descentes hors-piste… avant de disparaître dans un grand nuage blanc d’où émergeaient parfois de doux rêveurs croisés au gré des pistes. Et puis tout s’est dissipé. Comme par magie, le ciel du monoski s’est éclairci après plus de 20 années de mauvais temps. Hier condamné à jamais, le voilà qu’il renaît. D’abord discret, il s’est au fil des saisons imposé comme la « re-nouvelle » glisse en vogue. Avec un atout certain : il est moins « périlleux ». Plus large avec des lignes de côtes « carving », le monoski newschool devient bien plus maniable et accrocheur sur piste que ne l’était son prédécesseur. Fini la sensation d’avoir les deux pieds coulés dans un bloc de béton. Il existe même des modèles spécifiques pour les débutants. Il suffit d’avoir quelques notions de ski parallèle et un brin d’équilibre, pour pouvoir tracer ses premières courbes. Un peu partout l’engouement prend. Selon Pierre Bidault, président de l’Association Française de Monoski, « la pratique du mono doit son nouvel essor aux jeunes de 15/25 ans. Pour eux, c’est un engin totalement nouveau, une pratique à découvrir ».